La sophrologie, je suis tombée dedans presque par hasard. Je cherchais une méthode pour mieux gérer le stress et mes priorités, car je me sentais souvent débordée et pas à la hauteur. Après m’être initiée à la méditation de pleine conscience et après quelques recherches, j’ai décidé de me former pour devenir sophrologue.
Cette formation fut un cheminement qui m’a offert bien plus que ce que j’étais venu chercher. J’ai pu améliorer ma qualité de vie grâce au développement de la confiance en soi et à la découverte de l’estime de soi. Pour cela, il m’a fallu répéter aussi souvent que possible les techniques simples proposées par mon professeur. Cela n’a pas toujours été facile, mais mon implication a permis au changement de s’installer en profondeur et en toute discrétion.
Tout le monde peut utiliser la sophrologie, il suffit d’avoir décidé d’être responsable et acteur de sa santé et de son niveau de sérénité quel que soit les situations concernées.
Aujourd’hui, cela est rarement visible, mais la sophrologie fait partie de mon quotidien, grâce à de petits outils utiles dans différentes situations de vie et qui se sont adaptés à moi.
Quelques exemples de situations qui parleront à nombre d’entre vous :
- Si je sens la tristesse m’envahir (à cause d’une mauvaise nouvelle, d’un chagrin, d’une déception, ou d’une rupture), je peux prendre un temps pour accepter et « digérer » cette émotion, car elle a un rôle et des choses à me dire. C’est idéalement ce que je dois faire si je peux prendre un temps calme. Encore faut-il savoir comment le faire. Mais je peux également décider que ce n’est pas le bon moment et choisir de dynamiser le sentiment de joie qui m’habite toujours même s’il est parfois masqué. J’ai pu chasser le sentiment de tristesse de l’instant pour poursuivre mes activités du moment et je pourrai y revenir plus tard si nécessaire.
- Si je suis en colère contre quelqu’un (peut-être l’un de mes enfants qui vient d’enchainer les bêtises), j’entends alors que le son de ma voix est en train de monter et je sens que je me crispe. Je sais qu’il ne sert à rien de hurler pour régler une situation (bien au contraire) et que je m’en voudrais ensuite de m’être comportée ainsi. Alors j’active une technique « d’arrêt sur image » pour reprendre le contrôle de la situation de façon plus constructive. C’est très rapide, je suis restée dans le feu de l’action, mais j’ai empêché le débordement.
- Lorsque mon enfant me fait part d’émotions négatives qui l’habite, je peux simplement le prendre contre moi et faire quelques exercice de respiration (sans rien lui demander à lui) pour l’aider à s’apaiser. Ou bien, suivant la situation et l’âge de l’enfant, je peux lui demander de réaliser lui-même des exercices de respiration de façon très ludique. Cela reste un jeu pour lui, pas de la sophrologie. J’adore utiliser cela le soir pour accompagner le coucher des enfants.
- Dernier exemple, lorsque je me sens inconfortable dans une situation à laquelle je ne peux pas me soustraire (réunion de travail, rendez-vous chez le dentiste…), je peux faire appel à mon « lieu de sécurité » que j’ai ancré en moi auparavant et qui me soulage instantanément.
La sophrologie trouve son utilité dans de nombreuses situations spécifiques : trouble du sommeil, préparation des examens, préparation mentale des sportifs, accompagnement de traitements médicaux, préparation à la naissance et à la parentalité, gestion du surpoids…
Mais la force de la sophrologie, c’est avant tout qu’elle s’inscrit dans votre quotidien. Vous passez à l’ACTION pour améliorer durablement votre qualité de vie. Et l’adaptabilité de cette méthode vous permet de vivre votre vie à vous en SANTE et en SERENITE.
